samedi 2 février 2013

BLOG DELIRE I : JE SOUSSIGNE TOUSSIF


Hum, MDR ou DIE OF LAUGH (DOL).

TOUSSIF n'est pas le nom du maghrébin vengeur masqué qui a révolutionné le maghreb avant de le céder au rabais, aux islamistes cul-coincés qui poussent des cris d'orfraie devant des femmes en pantalon; Tunisiens, Egyptiens et Libyens ont déshabillé Pierre pour habiller Paul, ils ont_ comme on le dit ma culture_ vendu le voleur pour acheter le sorcier; ou dans leur cas d'espèce, vendu le dictateur pour acheter l'islamiste-dicateur ou un dictateur 2.0.

Toussif, c'est l'état dans lequel on est quand on tousse à tout va. Comme moi là! Depuis les derniers jours de Jéricho... oups pardon, les derniers jours de Janvier. Un froid agréable d'abord sur deux jours, puis irritant par la suite, asséchant les gorges, bridant les yeux des motocyclistes qui ne poussent pas leur luxe jusqu'au port de lunettes; air irritant et détestable, rendant soudain agités thorax, poumons, larynx et pharynx jouant une partition de spasmes, de sifflotements et de toux pour le fragile asthmatique que je suis.

Tousser est devenu un dénominateur commun dans les couloirs serpentant au milieu des bureaux de l'informatique. Un de mes chefs habituellement prolixe sur les sujets divers a scandé "c'est une véritable épidémie" après une quinte de toux mitraillée par cloison interposées de bureau. Je n'en peux plus. Les couloirs ressemblent à ceux d'un hopital du Gondwana. je file vers la sortie, après avoir fait signer une demande de course en ville par le boss de la DSR. Le seul qui n'a pas encore toussé. Patience, mon grand, ça va arriver, ça va arriver...

Je franchis le seul d'une pharmacie qui a pignon sur rue, non loin de mon boulot. La première vendeuse qui me toise a un regard vide. Je me demande si elle ne se shoote pas de temps en temps avec quelques narcoleptiques cachés derrière l'unité centrale de son ordinateur. Elle parle avec une lenteur à la Doc Gyneco. Je lui demande un truc contre la toux; - sèche ou grasse? - grâce! non grasse! le genre qui me fait courir vers les chiottes chaque dix minutes, me communiant avec la nana enceinte qui travaille à la direction de la com de mon institution. je l'entends cracher dans les toilettes femmes. Je crache dans les toilettes hommes. Un nouveau concert entre elle et moi? un duo entre collègues de bureau.

Mince, oui! la pharmacienne. Elle me dit : Travisyl! je lui dis okay! pffff, elle veut me faire une pub à la France 2 avant que je n'achète le sirop qui va me rendre diabétique à 50 ans ou quoi.

Elle m'ajoute des plaquettes d'antibiotiques après s'être enquise du nombre de jours que dure ma toux. Je suis à mon deuxième jour, lui dis-je d'un air détaché. Je voulais ajouter : "Je vais avoir mes règles? vous voulez me vendre des tampons aussi?" Mais bon, c'est la nervosité du Toussif qui me fait émettre ces pensées gore et qui attachent des boules de quiès chargés de plomb à mon karma...

une boite de travysil et une plaquette d'antibiotique plus tard, me voilà moins toussif. J'ai juste une voix rocailleuse. On aurait cru que j'ai pris des médicaments qui s'appellent Dr House's Voice!!! Tellement j'ai la voix de sa voix française. woaw ! je discute avec une secrétaire. elle me dit qu'elle aime les types aux grosses voix. Alors pour faire mon malin je lui dis : "ouais tu sais, c'est beaucoup de travail. chaque matin je me rince la gorge avec du rhum! et je tire sur un cigare devant le miroir de la douche avant de finir un verre de cuba libre! c'est ma grand mère, Cesaria Evora qui m'a appris ça". 

Elle est morte de rire. le genre de rire féminin où elle s'esclaffe en vous envoyant une tape soudaine à l'épaule, hilare! Cette tape me parait douce, une impulsion électrique est partie du point d'impact du toucher, et s'est répandu par plusieurs ramifications, dans mon cerveau. L'idée de la violer me traverse l'esprit pendant une seconde. J'observe la taille de sa jupe, je calcule le temps pour la soulever vers le haut, je cherche à deviner le type de dessous qu'elle aurait eu, les options pour les retirer. puis je me ravise. C'est une pensée d'homme devant une femme désirable qui s'est oubliée en vous touchant l'épaule dans son élan hilare. Elle m'a juste allumé... peut-être sans le savoir? comment savoir.  Mais je dois m'auto-éteindre Allez, je retourne au bureau, une toux arrive. si elle est grasse, l'idée du beurre découlant sur ma langue qui va traverser son esprit donnera un coup de massue à mon sex-appeal... haha, non, à mon voice-appeal.

J'me casse!

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