mardi 24 mai 2011

I SEDUCED ... AND SHE SAID “OUI OUI”


WenceAdzimahé – 24.05.11

C’est le titre à la une du quotidien new-yorkais New York Post paru le lendemain de l’arrestation du Dominique, celui à qui les américains auraient pu demander pour faire simple : «Alors Dominique, tu niques ? » pour savoir si oui ou non il était coupable.

I SEDUCED HER ... AND SHE SAID “OUI OUI” est une phrase bien évidemment prêtée au pauvre DSK puisqu’il n’a jamais prononcé ces paroles devant les enquêteurs qui l’ont arrêté ; une pure invention de la presse new-yorkaise pour faire sa part du « tirer à boulets rouges » dont le french Director fait les frais.

Mais alors dans cette histoire de queue bien pendante du Dominique, comme celle de tous les hommes que les femmes auront si bien mené à leur perdition ou à leur reddition, il y a toujours des excuses biologiques ; Un « Chassez le naturel, il revient au galop » qui refroidit un peu les ardeurs des soi-disant défenseurs des femmes.   On se rappellera (cours de biologie 3ème, lareproduction sexuée chez les humains) que le pénis est un corps caverneux et spongieux ; et que tout le sang du cerveau y descend après que les yeux aient reçu des signaux un peu trop suggestifs. Et pour que le gros mandrin puisse s’incliner comme un drapeau en berne, il faut qu’il ait pu se vider au préalable de ce fluide énergétique patent coupant court à tout intérêt manifesté quelques instants plutôt. Dieu merci, je n’apprends rien à personne. Scrutons un peu l’histoire, les exemples sont légions ; Chez ceux qui le naturel a vite fait de revenir au galop, on a le Président Américain Bill Clinton, l’homme le plus puissant du monde qui a dormi dans un canapé (slept on the couch ! aouch !) pendant trois mois. Sa femme l’avait viré du lit conjugal présidentiel parce qu’il avait voulu construire un world trade center entre les cuisses d’une Monica Lewinsky. (Eh Djah) ! 

Même quand nous remontons les temps bibliques mémoriaux pour nous pencher sur le péché originel c'est encore une histoire de perdition de l’homme par la femme.  Car en ce jour de la grande bifurcation, le pauvre Adan s’est fait mené par le bout du nez ou par le bout de la ch..te. Eve était probablement très sexy (ah ils allaient et venaient tout nu à l’époque) et a partagé une pomme interdite qui nous a tous mis dans le pétrin. Pour une fois que les femmes aient eu le sens du partage des biens, les hommes ont été desservis.

Ah les femmes ! , me dirait Isaïe Biton Koulibaly. Ce brillant auteur ivoirien a cité dans le livre Ah les femmes !Ovide, poète latin, auteur lui-même de l’Art d’Aimer  en ces termes: « Ne vous jouez que si vous êtes sages, que des femmes. Vous le pouvez impunément... Trompez celles qui vous trompent. Dans la plupart des cas, c’est une race sans scrupules. Elles ont tendu des pièges, qu’elles y tombent ».

Il paraît que Gnassingbé Eyadema, outre sa grande sagesse de feu à éteindre dans le voisinage, ou de la personne qui de par son rapprochement des W.C. est le seul véritable à pouvoir sentir l’odeur ; avait expliqué que la femme était elle-même une créature compliquée déjà avec l’orthographe du mot pour la désigner. Ecrire FEMME et dire FAME ! C’était visiblement trop pour l’ancien Président.

Mais encore la femme de chambre originaire de Guinée (Non Native Black American) a-t-elle été précédée par la réputation des mamelles du FoutaDjallon (Massif Montagneux dont l’élévation donne l’impression d’une paire de seins, région dont est originaire la présumée victime). Car c’est quand même une curieuse histoire ; il faudrait nous laisser un jour voir une image de cette femme pour comprendre le degré de sex-appeal qui a pu influencer aussi violemment le patron du FMI sortant de sa douche. Etait-elle bien roulée ? (les négresses (pardon pour l’expression) sont connues à cet âge de la quarantaine pour avoir des avantages fessiers importants). Avait-elle en se baissant pour nettoyer le carrelage, la moquette ou quoi que ce soit, tendu vers l’arrière son « somethingexciting » ? Une position qui aurait poussé un archimandrite à la damnation ; un prêtre à renier son voeu ; un mort à bander !voire même une position qui aurait déclenché une émeute à un congrès d’aveugles !

Si la photo suivante est bien celle de la femme la plus recherchée du monde, alors le "The Last Seduction" de DSK est un tantinet, excusable.
Qu’importe, notre Dominique a la réputation du french playboy qui aime planter sa queue dans tout ce qui bouge. Une secrétaire au FMI, une réceptionniste de l’hôtel-lieu du crime, l’étrange femme filmée par les caméras de sécurité quittant la chambre de DSK à 3heures du mat ! avant que la femme de chambre ne vienne elle aussi tâter de l’objet de Monsieur le Directeur ! toutes ces femmes, toute vulnérabilité affichée, se sont prévalues d’avoir subi au moins une fois les harcèlements verbalement sexuels, ou d’avoir subi des assauts sexuels directs de la part de l’homme qui a visité la guinée à sa manière.

Au demeurant, nous hommes aimons aller chercher (comme l’a dit Paul Céline) le secret du monde entre les jambes des femmes. Et elles nous le font découvrir parfois à un prix très coûteux. Certaines y mettent la valeur même de la vie. Que d’Indiana Jones et de James Bond n’ont été trahis par des femmes qui disent les avoir aimées : « Oh James ! » disent ces belles voix du cinéma quand arrive ces moments inoubliables où le héros découvre qu’il est le dernier à savoir qu’il a été trahi.

Le piège humain que les femmes sont de par leurs physiques (l’homme étant le brouillon de Dieu ; et la femme, la copie parfaite), est d’une dangerosité très recevable. La culture du monde occidental est peu indulgente sur cet adultère grand public des gens célèbres ;  Et ces pièges féminins  dans lesquels ces hommes politiques tombent, qu’ils aient été enclenchés par des adversaires ou non, les met définitivement hors de course. C’est peut-être en ce seul moment qu’ils pourront regretter de ne pas être né noir et africain. Ils pourraient se taper des jumelles comme Mobutu, être polygames comme Jacob Zuma (il a essuyé un scandale similaire), se marier chaque année comme le roi du Lesotho, ou ne pas se marier mais avoir une fille différente dans son lit à chaque fois qu’on claque des doigts comme un Chef d’Etat que nous connaissons bien (suivez mon regard).

Mettre une femme de chambre dans son lit en Afrique, quand on a le pouvoir est un sport roi ! Et la question de consentement ne se pose même pas !


Le Festival de Cannes – Ce qu’en pense Paulo Coelho

Extraits du livre : La solitude du vainqueur – Paulo Coelho

Après tout, le festival de Cannes, a commencé depuis quatre jours, et il ne s’est encore rien passé. Aux différentes tables, tous veulent la même chose : rencontrer le pouvoir. Les jolies femmes attendent qu’un producteur tombe amoureux d’elles et leur offre un rôle important dans leur prochain film. Il y a là quelques acteurs qui bavardent entre eux, riant et faisant comme si tout cela ne les concernait pas, tout en gardant un oeil sur la porte.

Quelqu’un va arriver.

Quelqu’un doit arriver. Les jeunes réalisateurs, qui ont des tas d’idées, des vidéos faites à l’université dans leur CV, qui ont lu toutes les thèses au sujet de la photographie et du scénario, attendent leur chance. Quelqu’un qui, revenant d’une fête chercherait une table vide, demanderait un café, allumerait une cigarette, se sentirait épuisé d’aller toujours aux mêmes endroits et serait ouvert à une nouvelle aventure. 

Quelle naïveté ! [...]

Avant de débarquer en France, il a voulu savoir quels films étaient en compétition – il a eu une immense difficulté pour obtenir cette information. Et puis un ami a déclaré : « Oublie les films. Cannes est un festival de mode ».

La Mode, qu’en pensent les gens ? Croient-ils que la mode est ce qui change avec la saison de l’année ? Sont-ils venus de tous les coins du monde pour montrer leurs robes, leurs bijoux, leur collection de chaussures ? Ils ne savent pas ce que ça signifie. « Mode » est seulement une façon de dire : j’appartiens à votre monde. Je porte l’uniforme de votre armée, ne tirez pas dans cette direction.

Depuis que des groupes d’hommes et de femmes ont commencé à vivre ensemble dans les cavernes, la mode est le seul moyen de dire quelque chose que tous comprennent, même sans se connaître : nous nous habillons de la même manière, je suis votre tribu, nous sommes unis contre les plus faibles et c’est ainsi que nous survivons.

Mais ici se trouvent des gens qui croient que la « mode » est tout. Deux fois par an, ils dépensent une fortune pour changer un petit détail et rester dans la tribu très fermée des gens riches. S’ils faisaient maintenant une visite dans la Silicon Valley, où les milliardaires des industries de l’informatique portent des montres en plastique et des pantalons râpés, ils comprendraient que le monde n’est plus le même, tous semblent appartenir à la même classe sociale, personne n’accorde la moindre attention à la grosseur du diamant, à la marque de la cravate, au modèle de portefeuille en cuir. D’ailleurs cravates et portefeuilles en cuir sont introuvables dans cette région du monde, mais près de là se trouve Hollywood, une machine relativement puissante – bien que décadente – grâce à laquelle les ingénus admirent encore les robes de haute couture, les colliers d’émeraude, les énormes limousines. Et comme c’est cela qui est encore présenté dans les magazines, qui a intérêt à détruire une industrie qui brasse des milliards de dollars en publicité, ventes d’objets inutiles, changement de tendances sans nécessité, créations de crèmes qui sont toujours les mêmes mais avec des étiquettes différentes. [...] Ceux dont les décisions touchent la vie de millions d’hommes et de femmes travailleurs, honnêtes, qui assurent leur quotidien avec dignité parce qu’ils ont la santé, un lieu où habiter, et l’amour de leur famille.

Pervers. Quand tout paraît en ordre, quand les familles se réunissent autour d’une table pour dîner, le fantôme de la Superclasse vient leur vendre des rêves impossibles : luxe, beauté, pouvoir. Et la famille se désagrège.

Le père passe des nuits blanches à faire des heures supplémentaires pour pouvoir acheter le nouveau modèle de tennis pour le fils, ou bien il sera jugé à l’école comme un marginal. L’épouse pleure en silence parce que ses amies portent des vêtements de marque, et elle n’a pas d’argent. Les adolescents, au lieu de connaître les vraies valeurs de la foi et de l’espoir, rêvent de devenir artistes. Les filles de province perdent leur identité et commencent à envisager l’hypothèse de partir pour la grande ville  et d’accepter n’importe quoi, absolument n’importe quoi, du moment qu’elles pourront posséder tel ou tel bijou. Un monde qui devrait marcher vers la justice se met à tourner autour de l’objet matériel, qui en six mois ne sert plus à rien et doit être renouvelé. Ainsi seulement, le cirque peut continuer à maintenir au sommet du monde ces créatures misérables qui maintenant se trouvent à Cannes (Le festival).


lundi 2 mai 2011

Lettre ouverte à Mr Gerry Taama – Commentaires sur son « Ce que je Crois »


Lettre ouverte à Mr Gerry Taama – Commentaires sur  son « Ce que je Crois »


Dans la journée du Samedi 30 Avril 2011 soit exactement un mois après sa parution, j’ai eu le plaisir de lire un nouveau « Ce que je crois » écris cette fois-ci, non pas de la main du Directeur de Jeune Afrique, mais par un compatriote, et pas des moindres, Gerry Taama. Le « Pas des moindres » sus-mentionné a toute son importance et s’amarre parfaitement à son écriture du point de vue forme et fond, vu qu’à la lecture de son article, on relève qu’il manie aussi bien la stratégie militaire, l’analyse politique et la langue française. Avec votre  permission, Mr Gerry Taama, je publie donc cet article sur mon blog, avant d’y ajouter mon commentaire personnel, pour exprimer non pas un véritable contre-pied, mais on va dire, un « ce que je pense » de votre « ce que je crois ».

Trois pays auront retenu l’attention de Gerry Taama. Ce sont inévitablement des pays qui font la pluie et le beau temps dans l’actualité, ou si nous voulons, à la lecture des évènements et de l’article en question, des pays qui font essentiellement le mauvais temps dans l’actualité.



D’abord la Libye où Gerry tente de justifier l’intervention militaire de l’OTAN bénie par les Nations-Unies. Il faudrait d’ailleurs s’en affranchir : les Nations-Unies sont depuis longtemps devenues une grenouille de bénitier, une béni oui-oui, de l’OTAN dont les pays membres, rappelons-le, sont tous autant qu’ils sont, membres permanents du conseil de sécurité. Car c’est bien de sécurité qu’il s’agit en Libye. Le pays a une bonne sécurité financière, grâce aux exploitations de pétrole, et bientôt de gaz naturel, les habitants ont apparemment une bonne sécurité financière, c’est un pays leader de sécurité armée, à cause de son armée d’élite, etc. On a juste l’impression que ces membres de l’OTAN jalousent un peu cette multisécurité et n’ont qu’une envie, assurer leur sécurité financière aux dépens de celle de la Libye. Je m’explique ; 

Gerry relève au début de son analyse, « le jeu de soufflet », qui impose la démocratie dans un pays qui apparemment depuis quatre décennies n’en a jamais exprimé le besoin. Bien au contraire, et c’est ici que je m’oppose à l’auteur et que je penche un peu vers le commentaire fait sur facebook d’un Morgan Palmer qu’on ne présente plus ; la Libye, formidable réserve pétrolière du monde, et depuis peu aussi de gaz naturel, a toujours fait preuve d’Etat uni derrière son leader, son « guide », comme lui-même il aime à s’appeler, en prenant des étiquettes successives d’Etat terroriste (attentat de Lockerbie) puis d’Etat ami (avec la France, l’Italie et même les Etats-Unis) depuis la fin des années 90. L’affaire des infirmières bulgares qui connut un heureux dénouement grâce à une amitié franco-libyenne dont Cecilia Sarkozy, première femme du Chef d’Etat Français, fut visiblement le chantre et la négociatrice, les nombreux contrats d’exploitation de gisement pétrolifères signés entre l’Américain Chevron Texaco et l’Etat Libyen, ou encore entre l’anglais British Petroleum et l’Etat Libyen, les nouveaux gisements découverts en 2008 censés être attribués à l’exploitant français TOTAL, (avant que le guide ne se détourne une fois de plus vers les Américains), ajoutés aux importantes sommes versées au Président Français, pour sa campagne électorale, à titre de soutiens financiersselon la famille Khadaffi ;La Libye a elle-même présidé une commission des droits de l’homme à l’ONU en 2003 (qui l’eut cru dans les années 80), s’est engagée dans des actions humanitaires, localisées pour la plupart en Afrique subsaharienne, s’est réconciliée avec Idriss Déby du Tchad, indemnisé les familles des victimes des attentats aériens, provoquant in fine une levée de toutes les sanctions internationales pesant contre elle.

Que d’étrennes n’ont donc été échangées entre La Libye et les pays membres de l’OTAN qui aujourd’hui lui font la guerre ? Que de bonnes volontés n’ont été brandies par Khadaffi pour afficher sa reconversion en néo-capitaliste libéral. Peut-être le poids de sa vieillesse y était-il pour quelque chose. Mais surtout, si tous ces éléments montrent à suffisance qu’entre Libyens et Alliés de l’OTAN, il a été longtemps question d’une histoire d’amour à la « je t’aime, moi non plus », quel évènement majeur aurait amené France, Grande-Bretagne et Etats-Unis, à procéder à un formidable retournement de veste, voire même à un strip-tease, pour faire de la rébellion libyenne, son nouvel ami d’enfance.

Avant de revenir sur les probables raisons des « insurgés de l’OTAN » (j’ai inventé l’expression de toute pièce, et avec sourire), arrêtons-nous un peu sur cette « Rébellion Libyenne, néo-insurgés, on pourra même parler d’Intifadistes, qui avaient longtemps constitué une arête dans la gorge du régime Libyen. Ils ont été « Frères musulmans » apparentés au groupe du même nom en Egypte, « Islamistes fondamentalistes », reprochant au régime libyen de s’écarter des « hadiths » du prophète Mahomet. Ils existaient bien à Benghazi, accomplissaient des mini-actions armées, rapidement étouffées par l’armée Libyenne formidablement entraînée et préparée pour ce genre de situation. Bien longtemps déjà, à cette époque-là, on aurait déjà surnommé cette rébellion, Al-Qaida ; Bien longtemps avant l’évènement capital du 11 septembre 2001 qui avait rappelons le, modifié la géopolitique dans le monde arabo-musulman.
Al Qaida, c’est le nom que s’est tué à répéter Khadaffi, durant ce que Gerry Taama appelle ses « logorrhées », pour désigner la rébellion armée Libyenne. Ce nom dont Gérard de Villiers donne une explication exhaustive dans l’un de ses SAS : Al Qaida Attaque, dont je laisse l’extrait à votre appréciation à la suite de cet article.

Certains de mes amis étudiants, lors de nos discussions sur l’actualité internationale, me firent remarquer que c’est d’ailleurs, après le 11 septembre que les Khadaffi et les Américains se sont rapprochés, vu qu’ils combattaient chacun le même ennemi. Khadaffi, combattait son Al-Qaida, à Benghazi et les Américains, le leur, à la lisière du Pakistan et de l’Afghanistan. Ces deux groupes bien qu’opérant sur deux territoires différents et peu ou prou éloignés étaient fondamentalistes, extrémistes, et prônaient visiblement le wahhabisme, cette interprétation trop littérale des textes coraniques qui conduisent toujours au Jihad ou guerre sainte.

Mais encore, cette opposition-rébellion, aujourd’hui administrée par des pseudos avocats, juges et brillants hommes de lettres Libyens a semblé dormir pendant trop longtemps sur ses lauriers, sans aucune volonté manifeste d’engager des réformes politiques ou le moindre pourparler avec « le guide révolutionnaire ». La preuve, le PIB Libyen se porte très bien, et flirte aisément avec celui de la France ; là-bas comme en France des allocations sont versées aux sans emplois, et encore, le carburant n’y coûte pas grand’ chose, étant largement subventionné par l’Etat Libyen, sorte d’Etat providence (à qui visiblement, toute la France faisant le plein à près de 40 euros, a tout à envier). D’ailleurs, on dénombre un pourcentage élevé de voitures 4 roues motrices (Toyota Hilux et ses soeurs) parmi les voitures que l’on voit circuler aussi bien à Benghazi qu’à Tripoli rien qu’en suivant l’actualité à la Télé. Et de là, visiblement, on peut se dire que Khadaffi n’a fait que trop de bien à ces hommes repus des avantages qu’il leur a gracieusement fourni, ces hommes qui aujourd’hui manipulés lui demandent de partir parce qu’ils s’ennuient de voir sa tête et son livre vert les empêcher d’ouvrir la bouche pour lui dire « Merde ».

 Sinon, pourquoi les tenants de l’opposition armée libyenne ont attendu qu’un Tunisien s’immole par le feu chez lui, déclenchant la vague de protestations et de manifestations, là encore, non arméedans son pays, suivie de celle égyptienne pour faire preuve à leur tour d’un suivisme béat et inutile, sinon, couteux en vies humaines ?

Mr Gerry Taama ne le sait que trop bien. Dans beaucoup de pays Africains, apprentis de la démocratie, il est très facile de justifier des morts d’hommes durant une manifestation, surtout quand les armes sont partagées des deux côtés : ceux qui devraient avoir légalement des armes, policiers, gendarmes, ou même militaires ; et ceux qui ne sont pas supposés en avoir mais qui montrent tout de suite qu’ils en ont, je veux dire population civile qui manifeste. Dans ces cas-là, l’invocation de l’atteinte à la sûreté de l’état est la voie royale pour justifier ensuite le pourquoi du massacre qui s’en est suivi.

Revenons aux raisons des alliés Américains, Français et britanniques. Ce que je pense ? Je pense que les opposants libyens, ont surtout voulu faire les malins et profiter d’une situation de poudrière arabe pour tenter d’évincer le numéro 1 libyen. N’ayant aucun moyen de faire un coup d’état à un régime solidement ancré à Tripoli, ils ont voulu profiter de la vague révolutionnaire du monde arabe, pour tenter, avec beaucoup d’hommes et peu d’armes, de renverser un pouvoir militaire, armé et immensément riche. (Un récent post de BetriEkué-Hettah, sur la page du groupe facebook « Polémiq’alement Vôtre » a fait d’ailleurs état de l’importante réserve de la Banque Centrale Libyenne). La France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis lorgnant le pétrole et le gaz naturel Libyen, se sont donc mis dans la danse, espérant avoir affaire à de nouveaux partenaires Libyens dans l’après Khadaffi, des partenaires plus souples, qui vendraient moins cher, ou qui n’auraient pas suffisamment d’expérience ou le sens des affaires pour traiter avec eux, les exploitants, seuls détenteurs des technologies d’extractions de ces minerais, et seuls grands investisseurs.

A l’évidence, ceci est de bonne guerre. Au demeurant, c’est encore une logique de business. Sinon, comment comprendre que le contribuable français, paie pour 4500 euros un Aller-retour d’un avion de chasse français, entre Tripoli et un porte-avion dans la méditerranée, et que un seul missile lancé durant l’opération a un coût lui-même chiffré en milliers d’euros. Il s’agit purement d’investir en moyens de guerre, de faire partir Khaddafi, dont on présente l’image négative du dictateur qui n’a que trop duré et qui a tiré sur une population civile, pour in fine, exploiter le pétrole avec la bénédiction de nouveaux partenaires libyens.

Je crois que l’opposition libyenne soutenue par Sarkozy aurait brillé par son intelligence s’ils avaient un tant soit peu copié sur le modèle de démocratisation Togolais ou Béninois. Des petits mouvements de grèves saupoudrés sur une année, pour aboutir à des assises, une conférence nationale, dans laquelle on parlementerait et aboutirait à la création d’une république ou au moins d’un royaume avec une chambre ou deux chambres parlementaires et un véritable gouvernement formé par un premier ministre nommé au sein de la majorité parlementaire. Au Togo, cela avait partiellement marché, avant que d’autres se croyant plus intelligents se braquent dans un radicalisme et s’illustrent dans une idiotie patente de non-négociation. Au Bénin, cela a très bien marché, ouvrant le pays à des idéaux et à des libertés que le Président-dictateur est lui-même revenu incarner par la suite. C’est, « je crois » ce qui aurait été mieux pour la Libye. C’est « Ce que je crois » pour ma part.

Sinon, au sujet du Bénin, le deuxième pays dont vous avez parlé dans votre article, je vous trouve exagérément alarmiste. Oui Yayi Boni a organisé une élection frisant la mascarade, oui, il a peut-être usurpé une victoire, mais aujourd’hui, je crois qu’il faut surtout ne pas chercher des poux sur la tête de gens qui n’ont pas de cheveux. Qu’on laisse Yayi Boni faire son deuxième mandat. Toute l’Afrique devrait aujourd’hui avancer dans un contexte de « Comment apprendre à accepter les résultats des élections ». Des résultats qu’ils soient fiables ou non. Même l’élection de George Bush a été sujet à polémique dans la plus importante démocratie du monde. Comment ne voulons-nous pas voir des petites coquilles dans nos organisations d’élections, sûrement moins bien organisées que chez nos partenaires de l’hémisphère nord. Laissons le « Yayi » aller au bout de son deuxième mandat. S’il cherche à faire le malin pour changer ne serait-ce qu’un bout de constitution dans le but de se représenter, ce dont je doute fort, alors on pourra reparler de tout ceci.


Enfin, sur la Côte d’Ivoire, j’ai été particulièrement admiratif sur l’explication de la stratégie militaire des FRCI que vous avez si bien décrite ; puis sur la stratégie politique coordonnée de l’UA et du camp Ouattara, aboutissant au début de l’attaque des bastions Pro-Gbagbo, juste après la remise des conclusions du panel de l’Union Africaine. A la rigueur, je vous aurais donné un grade de Général, si jamais vous n’en aviez pas déjà. Je serai même tenté de vous demander comment ont été géré les collaborations FRCI – Commando Invisible de IB, et pourquoi ses lieutenants comme le Colonel BAUER, se sont tus et ont accepté stoïquement sa mort qui, on le sait, arrange bien de gens dans le camp Ouattara. Mais comme vous le dites, il faut juste espérer que la Côte d’Ivoire se porte mieux sous Ouattara et retrouve la paix que Gbagbo ne pouvait plus lui apporter. Vos mots ont de loin exprimé en de meilleurs termes ce que j’ai toujours pensé de la Côte d’Ivoire et de Gbagbo : « C’est que ce pays merveilleux mérite de retrouver la paix, et Gbagbo s’était mis dans une situation où il ne pouvait plus la lui apporter »

Je vous réitère donc toute mon admiration et espère vous lire souvent pour m’instruire de vos analyses. Cela a fait un certain bien à ma gouverne et je vous en remercie.

WenceAdzimahé,
Bloggeur

Al Qaida vu par Gérard de Villiers.


Al Qaida vu par Gérard de Villiers.
Extrait du SAS N°173 : Al-Qaida Attaque – Tome 1 Pages 24 à 27.

Les britanniques avaient toujours trouvé naïve la façon dont les Américains avaient « étiqueté » le terrorisme. Tous les spécialistes savaient qu’Al-Qaida était un –terme utilisé uniquement par les Américains. Ce terme signifiait en arabe, « la base » et avait été créé bien avant l’apparition du terrorisme islamique, vers 1986. Oussama Bin Laden, avec les bénédictions américaine et saoudienne, était arrivé à Peshawar, à la lisière de l’Afghanistan et du Pakistan, alors occupé par les troupes soviétiques, afin de coordonner l’action et le rassemblement des mudjahidin de tous poils venus combattre l’Infidèle. En l’occurence, les Soviétiques, coupables d’occuper une terre musulmane, l’Afghanistan.

C’était une sorte de brigade internationale, comme du temps de guerre d’Espagne où les communistes de tous les pays affluaient pour se battre aux côtés des Républicains espagnols. Tandis que le Général Franco était, lui, aidé par l’Allemagne nazie, l’Italie et le Maroc.

Cette appelation innocente d’Al-Qaida était devenue, après la fin de la guerre contre les Soviétiques en Afghanistan, l’emblème de l’horreur, de la terreur absolue. Cela alors qu’en réalité, l’organisation terroriste dirigée par Oussama Bin Laden était née le 23 Février 1998, lorsque le Saoudien avait annoncé à tous les médias, la création de l’International Islamic Front for Jihad againstJews and Crusaders (le Front Islamique International pour la guerre contre les Juifs et les croisés).

Seulement, cette appellation était trop longue aux yeux des Américains qui aimaient désigner leurs ennemis d’une façon claire.

C’est ainsi qu’on finit par utiliser Al-Qaida pour désigner « l’Empire du Mal », le responsable de l’attentat du 11 Septembre 2001.

Cette nébuleuse, sous les coups des Occidentaux, avait subi de lourdes pertes.

A ce propos, le MI6 (Services de Contre-Espionnage Britannique), qui comptait dans ses rangs, de nombreux spécialistes du Pakistan et des groupes islamistes radicaux, avait concocté en 2007, un rapport approfondi récapitulant toutes les pertes du groupe connu sous le nom d’Al-Qaida.

Depuis l’invasion de l’Afghanistan en Octobre 2001, en réponse à l’attentat contre le World Trade Center de New-York, Oussama Bin Laden et ses partisans avaient perdu beaucoup de gens. D’abord, ils avaient été obligés de fuir l’Aghanistan, reconquis par l’Alliance du Nord faite de Tadjiks et d’Ouzbeks, agissant en partie pour le compte des Américains. Pour Ouassama Bin Laden et ses amis confortablement installés à Kandahar, dans le sud de l’Afghanistan, sous protection du Mollah Omar, chef des talibans, la perte de l’Afghanistan, leur sanctuaire, avait été un coup très dur.

Bien sûr, ils avaient sauvé l’essentiel : leur liberté. Parvenant à passer dans les zones tribales pakistanaises, en franchissant le massif montagneux de Tora-Bora, grâce à la négligence américaine. En effet, les Américains, au lieu de boucler eux-mêmes la frontière aghano-pakistanaise, avaient sous-traité avec des « supplétifs » pakistanias ou afghans, des warlords (seigneurs de guerre) qui s’étaient empressés de se faire acheter par Bin Laden.

Cependant au cours des années suivantes, la nébuleuse islamiste radicale avait subi d’autres coups très rudes. Aiguillonné par les Américains, le président pakistanais PervezMusharraf avait fait arrêter de nombreux membres d’Al-Qaida, désorganisant le groupe. Oussama Bin Laden et ses derniers fidèles, dont le médecin Egyptien Aymar Al-Zawahiri, en étaient réduits à se terrer dans la zone tribale, ou dans le nord-est de l’Afghanistan, sans pouvoir prendre beaucoup d’initiatives. Cependant, la donne avait progressivement changé.

Al-Qaida s’était mis à recruter, en grande partie grâce à l’Irak. Des combattants accouraient des quatre coins du monde pour tuer des Américains. En même temps, dans de nombreux pays, des cellules islamistes radicales se créaient, sans lien organique avec le « Centre », c’est-à-dire, Bin Laden, communiquant par e-mails, ou cassette audio et vidéo. Bien-sûr, il n’était plus question d’opérations comme celle du 11 Septembre, planifiée plus de deux ans. Mais la volonté de nuire était là et, un peu partout, au Maroc, en Espagne, en Grande-Bretagne, des groupuscules avaient spontanément relancé le djihad, tuant des centaines d’innocents. Bien qu’il n’y ait eu aucune tentative d’attentat sur le territoire même des Etats-Unis, les Américains demeuraient vigilants. Leurs intérêts à travers le monde avaient été visés, comme ceux de leurs alliés. Mais les services occidentaux ne savaient pas grand-chose du renouveau réel de l’organisation que le Pentagone continuait par appeler Al-Qaida.

Gérard De Villiers, Al Qaida Attaque : 1, Editions Gérard de Villiers, Juin 2008

Afrique, ce que je crois

Afrique, ce que je crois

par Gerry Taama, mercredi 30 mars 2011, 23:25
Longtemps, j’ai été fasciné par le titre de cet édito de Béchir Ben Yahmed dans jeune afrique, que je l’emprunte avec jubilation.

Libye, jeu de soufflet sur fond d’imposition de démocratie.

En école militaire, on nous a appris qu’il fallait réunir trois conditions avant de s’engager dans une guerre. La première est qu’il ne devrait exister aucune autre solution, la seconde est que la situation après la guerre devrait être meilleure à celle avant, et la troisième, la plus importante, est qu’une fois engagée, on devrait s’assurer de l’emporter. Sur la Libye, il faut croire que les chefs militaires se sont assurés de l’association des trois solutions avant de lancer l’offensive. Mais ce faisant, Sarkozy et les alliés inaugurent une nouvelle ère dans le domaine de l’intervention militaire sous bannière onusienne : celle de l’assistance aux hors-la-loi. Jusqu’ici, les missions onusiennes avaient connu deux étapes, les premières, exclusivement pacifiques, où les casques bleus se sont contentés de regarder les belligérants se massacrer et massacrer les civils (Liban, Congo, inde-Pakistan). Ces missions avaient la particularité de requérir d’abord l’assentiment des parties, d’être parfaitement neutres et impartiales, sans aucun mandat coercitif. Les OMP (opérations de maintien de la paix) de deuxième générations apparaissent après la guerre froide et se caractérisant par l’absence de consentement des parties avant déploiement, l’omniprésence des organisations humanitaires, et surtout la flexibilité des mandats (qui peuvent aller du maintien à la consolidation de la paix en passant par son imposition) exemple : Somalie, Libéria, Sierra Leone… A coté des ces opérations encadrées par l’ONU, les grandes nations ont souvent fait leur petites guerre un peu partout dans le monde, sans demander l’avis de personne, et en s’arrangeant à ce que les autres grands pays ne s’y mêlent pas (Guatemala, Kolwezi, Afghanistan, Irak 2…). Avec les frappes sur la Libye, on assiste à une troisième génération de missions onusiennes, qui pourrait s’appeler « imposition de la démocratie et de la protection des civils", en s’appuyant sur des hors-la-loi. Il faut noter qu’en fonction de leurs protecteurs, et de leur idéologie,  ces -hors-la-loi sont soit des insurgés (Libye) ou des rebelles(Afghanistan) .

Tout de même, une question s’impose : Fallait-il intervenir en Libye ? Oui, pour l’exemple. Nous sommes dans un siècle où il ne devrait plus être possible à aucun dictateur, de massacrer ouvertement sa population en s’abritant derrière la souveraineté nationale. Il est des valeurs que nous devrions partager. J’ai entendu des gens dire, pourquoi les Français n’interviennent pas au Yémen, en Birmanie, en Corée du nord. A ce que je sache, aucun dictateur dans ces pays ne massacre ouvertement sa population, en s’en réjouissant. Je reste persuadé que les logorrhées verbales de Kadhafi l’ont plus desservi que les massacres supposés sur le terrain. Kadhafi a oublié une détail très important dans les sociétés modernes : L’opinion publique. C’est certes normal, il n’en connait pas dans son pays.

Donc, imposition de la démocratie et protection des civils. La seconde condition pour s’engager à la guerre est l’amélioration de la situation après les hostilités. Rien ne nous dit que l’après Kadhafi sera mieux. D’ailleurs, avec la reprise de Ras Lanouf par les troupes du guide, rien ne dit que cette guerre sera gagnée, surtout que les troupes pro-Kadhafi ont vite fait de s’adapter à ce genre de guerre où l’ennemi a la maitrise de l’air. Elles ont abandonné les lourds chars facilement identifiables dans le désert, pour des Toyota facilement maniables, et surtout difficilement identifiables (de celles des insurgés) sur le terrain. L’intervention en Libye ouvre une brèche dans le droit international, qu’il sera difficile à colmater. Mais il fallait intervenir. Plus aucun dictateur n’a le droit de massacrer sa population.


Benin, mon cœur saigne.

Le mythe s’est effondré. Pendant vingt longues années, le modèle béninois a inspiré tous les jeunes africains. Le fair-play et la maturité de nos voisins de l’Est faisait même notre fierté. La messe est terminée. Je ne sais pas si Yayi Boni a gagné les élections ou pas, mais en les organisant dans des conditions aussi chaotiques, il attache définitivement son nom à la fraude. Sa légitimité sera difficile à retrouver. Et il restera dans l’histoire comme l’homme par qui la jarre (aux trous fermés par les doigts de toute la nation) a laissé échapper la précieuse eau. Mon cœur saigne.

Cote d’ivoire : La fin.

Dans un précédent billet, j’écrivais que Gbagbo avait gagné, parce qu'il aurait obligé Outtara à endosser la paternité de la rébellion. C’est à croire qu’au Golf les gens me lisent là bas. Ils ont vite fait de créer les FRCI (Forces républicaines de Cote d’Ivoire) armée disparates sans état major, mais supposée rassembler les ex-rebelles et les loyalistes déserteurs. Depuis le début des hostilités à l’ouest, on a soigneusement évité de parler de FDS abattus ou auteurs de crimes. Tout a été mis sur le compte des mercenaires et des miliciens. Une excellente stratégie de communication qui porte dorénavant ses fruits.  Même si à la tête des trois fronts ne se trouvent que d’ancien chefs de guerre, les troupes loyaliste se rallient facilement à des FRCI, en lieu et place de Forces nouvelles jadis haïs.

L’effondrement du puzzle a surpris plus d’un, mais encore une fois, Ouattara a bénéficié de fins stratèges, alors que du coté de Gbagbo, les officiers ont oublié les ordres d’opération dans les tiroirs pour aller conter fleurette sur les podiums devant des patriotes en délire. La preuve aujourd’hui est que contrairement à 2002 où des colonels et des généraux avaient des zones de front où se dégageait une certaines cohérence dans les engagements, il apparait aujourd’hui que chaque garnison des forces loyalistes est livrée à elle-même, les officiers supérieurs sensés leur donner des ordres d’opération, plastronnant à la RTI ou plutôt occupés à consolider leur fortune. Le plus admirable coup de stratégie militaire a été la fixation des troupes à Abidjan. En déclenchant une guerre de guérilla dans Abidjan, les forces pro-Ouattara ont fixé une part non négligeable des troupes fidèles à Gbagbo. En tentant de reprendre Abobo, alors que le mode opératoire (chars avec peu d’infanterie, incapable d’occuper le terrain) ne s’y prêtait pas, les FDS ont laissé tout le temps nécessaires aux FN, enfin, aux FRCI, de fourbir les armes, de compléter les effectifs, et attendre patiemment le piège de l’UA. En effet, les atermoiements de l’UA étaient motivés, à mon avis. D’une part parce que personne ne pouvait envisager la possibilité de faire la guerre à un président parce qu’il avait fraudé les élections (précédent dangereux pour tous les autres président) et d’autre part parce que les FN assuraient qu’elles pouvaient faire le boulot, pour peu qu’on leur donne un peu de temps, et les moyens aussi, je suppose. Ce que l’UA a fait. Dès que les forces pro-Ouattara ont annoncé avoir fini leur préparatifs, l’UA s’est empressé de donner les conclusions (contraignantes) du panel, alors qu’elles l’annonçaient pour la fin du mois. A partir de cet instant, l’engrenage s’est mis en place, et plus rien ne l’arrêtera. On risque malheureusement d’assister à un scénario à la congolaise, où un président part en exil pour épargner sa capitale (sous pression des diplomates étrangers) d’où il appellera la mort de toutes ses forces pour échapper à la potence de la CPI.
Comme je l’ai souvent dit dans mes posts, je ne sais pas qui a réellement gagné les élections dans ce pays, mais j’ai une conviction. C’est que ce pays merveilleux mérite de retrouver la paix, et Gbagbo s’était mis dans une situation où il ne pouvait plus la leur apporter.