vendredi 30 septembre 2011

Les noirs ne savent pas marcher

Il y a eu "Les Blancs Ne Savent pas Sauter" de Woody Allen, puis "les noirs ne lisent pas" de Dee Lee sur la radio New Yorkaise, etc.

Ce matin, j'ai choisi de m'inscrire un peu dans la même logique pour vous parler "des noirs qui ne savent pas marcher". Et ils sont légions, les "noirs qui ne savent pas marcher". Loin de moi l'idée du marcheur à la manière d'un mannequin, non! je suis moi même mauvais en matière de démarche, et cela ne me gêne pas, cela fait partie de mon style. Non, sur ce point là nous sommes d'accord, je parle de "marche", comme "marches de protestation" ou de "manifestation".

Pourquoi les noirs ne savent pas marcher?

Les noirs ne savent pas marcher parce que les Guinéens de l'opposition nous l'ont prouvé à suffisance en manifestant à coup de pierres le 27 Septembre dernier. Pour cette opposition pierre-à-feu, les dates des prochaines législatives ont été fixé unilatéralement et il fallait pour cela manifester à l'Africaine. Bilan, deux morts. MORTS POUR UNE QUESTION DE DATE. De l'autre côté de la Méditerranée, en France, le même jour, les enseignants du Privée et du Public on marché pour protester contre la suppression des postes dans l'enseignement, il y a eu Zéro morts.

De toute évidence, les marches de protestation en Afrique se soldent par des jets de pierre, des affrontements qui font grimper la violence dans les camps des émeutiers et des anti-émeutiers. C'est un drôle de comportement général, un drôle de sentiment, une sorte de contre éducation. Pour toute marche de protestation Africaine, les participants affectionnent les pierres et cailloux. Comme si quelque part quelqu'un les prépare psychologiquement à venir affronter la police anti-émeute en face. C'est bizarre et triste à la fois. 

Une fois depuis, à l'image des jeunes de Bè, spécialistes des pneus brûlés et des barricades en tout genre, deux hommes se sont faits tués en Guinée pour une QUESTION DE DATE fixée sans l'opposition. Que dira t-on aux familles éplorées? Que vos enfants sont morts pour la date des élections législatives? Le prix cette double mort, c'est la discussion qui sera engagée ce matin entre le pouvoir et l'opposition pour revoir leurs points de désaccord? 

Voici ce que dit un article web de RFI sur les sentiments d'un des leaders de l'opposition : interrogé par RFI, Sidya Touré, l’un des initiateurs du mouvement, a dit que « l’opposition est heureuse d’avoir marqué un grand coup ».

Voici maintenant les commentaires du côté Français sur ce regain de violence en Guinée : La France a appelé « au calme et à la retenue de tous. La France est très préoccupée par les appels à la haine et à la violence », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, ajoutant que des « recommandations » de prudence avaient été faites aux Français sur place.

Parfois le constat est amer, mais il faut se rendre à l'évidence, la vie humaine a peu de valeur après de nos peuples. Que les questions politiques nous engagent sur le chemin de la violence avec mort d'homme est une bassesse. Les français que nous accusons de tous les maux font des débats intelligents et se congratulent entre adversaires. Nous noirs qui se disons leurs victimes, nous nous jetons la pierre à la tête pour mourir et leur montrer que nous sommes les barbares. A défaut, ils se rendent à cette évidence, et nous applique plus tard ce précepte de Sun Tzou dans L'Art de la Guerre, celui de monter les barbares contre les barbares.







lundi 26 septembre 2011

Wangari Maathai : The Goods Die Young

"The Goods Die Young"c'est le rappeur américain Tupac Shakur qui l'a chanté. C'est un triste présage qu'il avait exprimé; il en mourut quelques années plus tard, jeune et fidèle à ce qu'il a pensé de ces bonnes personnes qui meurent trop vite, trop tôt.



Wangari Maathai, fervente avocate de la défense de la nature, des droits de l'homme et de l'éradication de la pauvreté, est  de ces "Goods" qui "Die Young", une bonne personne qui s'en va trop vite, alors qu'il restait encore du travail à faire. A la rigueur, une bibliothèque n'a pas brûlé, mais c'est tout un jardin où bien de qualités morales ont été cultivées, qui a été détruit avec sa disparition.

Avait-elle des dons de prédiction, ou arrivait-elle à lire l'avenir dans les arbres et les autres éléments de Dame Nature qu'elle affectionnait, nul ne saurait le dire. Mais aujourd'hui on est sûr d'une chose :  quand elle paraissait exagérément pessimiste sur la déforestation et les conséquences drastiques sur l'Est du continent africain, personne ne l'écoutait. Ceux qui par contre doivent aujourd'hui constater l'état avancé de famine dans la corne de l'Afrique sont passés de l'exagérément pessimiste à l'exagérément alarmiste.

Chateaubriand disait que "les forêts précèdent les peuples, et les déserts les suivent". Wangari Maathai s'échinait, elle, à planter des arbres pour le faire mentir. 30 millions d'arbres au total! Peut-être avait-elle un peu de Chateaubriand qui lui coulait dans les veines?

Ce qu'on sait d'elle, c'est qu'elle savait faire preuve d'un courage d'homme: "L'Etat croit qu'en me menaçant et en me frappant, il peut me réduire au silence; Mais j'ai une peau d'éléphant. Et il faut bien que quelqu'un parle haut et fort", disait-elle au plus fort de sa lutte politique contre le régime ARAP MOI.

Je ne sais plus qui a dit que "le courage  est un flamboyant mélange de triomphe et de tragédie. un homme doit faire son devoir, quelque soit les conséquences pour lui, quelque soit les obstacles, quelque soit le risque et la pression qu'il subit. C'est là la base de ce qu'on appelle moralité".

Notre continent africain est un bien triste continent. Rempli d'hommes qui ne savent plus à quelle valise se vouer, faisant preuve d'alzheimer financier de temps à autre.

En attendant d'autres consciences à l'image de cette prix nobel de la paix, il faut pour cette grande âme qui vient de s'élever pour le repos éternel, souhaiter qu'elle inspire les générations qui viennent. C'est à peu près ce que disait l'écrivain Américain William Forrester : "Le repos de ceux qui sont partis, jamais ne calmera l'inquiétude de ceux qui viendront".

Bien des gens meurent sans avoir composer toute leur musique. Trop souvent, c'est parce qu'ils passent leur temps à préparer ce qui sera leur vie, au lieu de la vivre. Et avant qu'ils ne s'en rendent compte, le temps leur a filé entre les doigts.

Oliver Wendell Holmes

dimanche 18 septembre 2011

Notre Frère qui est en Afrique, Que tes Valises Viennent!

Je considère d'avoir eu beaucoup de chances, en ayant suivi le documentaire Zone interdite sur l'affaire ELF et le pétrole congolais. C'est l'exemple le plus clair qui vous aide à voir d'un autre oeil, cette fameuse histoire de valise de billets à destination de Paris.

D'abord, une chose : Sachez qu'à chaque fois qu'une histoire explose aussi facilement sur les ondes, et suscite de l'émoi auprès des auditeurs, qu'il y a forcément quelqu'un qui en bénéficie. Dans le cas d'espèce: Nicolas Sarkozy dont le meilleur pote est Robert Bourgi, Grand Calomniateur devant l'éternel. D'ici la fin de ce document nous comprendrons pourquoi.

Pourquoi envoie t-on des valises de billets à des hommes d'état français?

C'est en général facile à comprendre. On suppose que vous le lecteur, êtes le Président d'un pays africain où l'on vient de découvrir du pétrole. Généralement, les règles du marché établies par le mélange OCDE, Banque Mondiale, OPEP et tous ceux que nous connaissons, demande que l'on fasse en ce moment là un appel d'offre. Vous annoncez publiquement que votre pays a un nouveau gisement pétrolier et que vous cherchez une entreprise pour l'exploitation. C'est  ce qu'on appelle un appel d'offre pour un marché d'exploitation. Et c'est là qu'interviennent les valises de la FRANCE. Conscients des nombreux avantages qu'ils ont à y gagner, vous recevez officiellement de nombreuses offres dont celles de ELF par exemple, à son époque. Ensuite les grands pontes de ELF dépêchent depuis la France, un envoyé spécial chargé de venir vous convaincre, vous le président africain, de choisir ELF. L'envoyé spécial est souvent un homme d'affaires qui a lui-même un avion et donc qui peut transporter illicitement une valise de billet, une valise qui contiendrait l'équivalent en franc CFA de 10 à 20 milliards. Quand il arrive sur place dans votre pays, il contacte des amis, qui connaissent des amis, qui ont des entrées directes chez vous, le Président de la république. Ces amis intermédiaires sont arrosés et le temps qu'il arrive chez vous, la valise s'est un peu vidée. Ajouté aux notes de frais de l'envoyé spécial, il ne reste environ que la moitié, soit environ 5 à 10 milliards de F CFA. On vous remet une valise de 10 milliards de F CFA avec probablement un message du Président de la République Française, vous demandant d'accepter ces quelques billets qui guideront votre choix pour le marché d'exploitation de votre pétrole. Ainsi, on vous promet également qu'on vous remettra l'équivalent de cette valise, chaque année durant toute l'exploitation de votre pétrole. N'est ce pas beau de s'asseoir sans rien faire, et de percevoir 10 milliards d'une entreprise française avec la bénédiction du Président de la République? Bah, à moins que vous soyez le dernier des idiots, c'est toujours une bonne chose de faite. Après, ce que vous en faites, que vous alliez construire des châteaux en Europe ou faire quelque chose de profitable pour votre pays, ce sera à vous de voir. 

Mais alors me demanderez vous, si les valises arrivent toujours de ELF, à partir de quel moment quittent - elles l'Afrique pour arriver dans les mains des hommes d'Etat Français?

Là encore il y a une explication.

Souvenez vous de vos premières valises. Vous les avez obtenu parce que le Président Français a conseillé votre pays à ELF. C'est donc surtout grâce à lui que tout cela vous est arrivé. Eh bien, la campagne présidentielle est arrivée, et il faut qu'il se maintienne au pouvoir pour qu'il continue par envoyer des investisseurs chez vous; et de bons investisseurs! Comment fait-on? bah, vous financez une partie de sa campagne et vous lui faites cadeau de quelques billets en valise (c'est comme ça que ça marche)! Et vous voilà membre du club très très fermé du transfert d'argent par valise interposée. 

Ce n'est donc pas comme Robert Bourgi a voulu nous le faire croire, un cadeau africain en un seul sens que sont ces valises. 

Vous voulez des exemples?

Rien que dans l'affaire ELF, il y a eu un détournement de 59 millions d'Euros, qui ont servi de commissions et de retro-commissions pour les chefs d'état africains comme Omar Bongo, Denis Sassou N'Guesso, et autres comparses, ou bien de l'autre côté de la méditerrannée Alfred Sirven et André Taralo, les pontes de l'entreprise ELF, parfois même sans que le PDG de l'entreprise ne soit vraiment au courant. Quand d'autres valises retournaient de l'Afrique vers Paris pour le compte de Chirac ou de Villepin, ce n'était que des valises de millions d'euros de reconnaissance. Maintenant si vous me demandez si cet argent venait des comptes personnels ou des comptes des états africains, euh... je n'en sais rien.

Autre souvenir mémorable de l'affaire ELF : l'arrivée au pouvoir de Pascal Lissouba au Congo Brazzaville. Il est venu faire un peu le malin, alors qu'aucun Congolais ne franchissait la grille protégeant les installations de ELF-Congo. Il a voulu mettre son nez un peu partout, et comprendre pourquoi ELF-CONGO ne vendait le pétrole congolais qu'à 2 dollars le baril alors que le cours du marché était à 5 dollars le Baril, ou encore pourquoi ELF ne payait pratiquement pas d'impôts certains mois à l'Etat Congolais. L'homme était tellement gênant qu'une valise de billet arrivée de Paris est parvenue au Chef d'Etat major congolais pour qu'il organise un coup d'Etat qui sera heureusement évité de justesse. Mais Pascal Lissouba en a eu par dessus la tête, et n'arrivait plus à résister aux coups de boutoir de ceux qui au loin voulaient en finir avec son pouvoir. Pour s'assurer une certaine protection (eh oui, nous voilà dans la mafiafrique) il envoya une valise de billet (oui lui aussi!) à un homme d'état français pour convaincre indirectement tout le pouvoir français de toute sa disponibilité et de son amitié. Visiblement cela n'a pas suffit, puisqu'il s'est fait évincé quand même avant la fin de son mandat par une rebellion dirigée par qui? Denis Sassou N'Guesso, celui qui a déjà perçu en plusieurs dizaines de milliards, des valises venant de France.


Elle est belle la coopération franco-africaine hein. 


allez un autre exemple : jetons un coup d'oeil à l'histoire. Bokassa, grand admirateur de la France, n'a fait fonctionner son pays, la Centrafrique qu'avec l'aide au développement de la France, les fameux AFD. C'est avec ça qu'il achetait par exemple des maisons et châteaux en France, des tracteurs en France pour son pays, qui à la fin ne servaient plus à grand chose etc. Bah, le jour où on découvrit enfin quelque chose d'exploitable dans son pays, du diamant, il décida que  la mine et son contenu lui appartenait. Le diamant disait-on d'ailleurs n'était pas vraiment exploitable et vendeur parce que les moyens d'exploitation coutaient trop chers. Donc dans le peu de pierres précieuses obtenues de la terre centrafricaine, il en offrit une partie à Giscard d'Estaing, son "frère" ou son "cousin", comme il aimait à l'appeler. Si vous avez suivi cette partie de l'histoire qui prit de drôles d'allures quelques années plus tard, vous vous souviendrez que Giscard fatigué de son frère africain s'illustrant en exactions  meurtrières et en dépenses inutiles qui commençaient par creuser le trésor français lui même, le fit déposer avec un commando français. C'était l'opération Barracuda. Le frère Jean Bedel Bokassa trahit, révéla  quelques années plus tard à la presse française, durant son exil, qu'il avait offert les diamants de la centrafrique à Giscard d'Estaing. On était alors en pleine campagne électorale. Il scella définitivement le sort de son frère de France Giscard qui perdit les élections. A la place des billets, pour la première fois, un président africain avait envoyé autre chose, je vous l'accorde, et cela a fait beaucoup de mal au Chef d'Etat Français sortant.

Vous voilà renseigné ! Les valises de Bourgi sont de la poudre aux yeux des auditeurs d'Afrique matin sur RFI. Une vive manipulation comme pour dire, "ah moi Robert Bourgi, j'ai changé après avoir porté trop de valises pour les anciens présidents français, et mon meilleur pote Sarkozy est très saint, il ne fait pas ce genre de choses". 

Un livre du journaliste d'investigation Pierre Péan s'apprête à révéler une histoire de valises qui auraient atterri au pied de Sarkozy aussi, et qui pourraient lui porter un coup fatal pour sa prochaine campagne électorale. Les fils de khadafi disaient donc vrai? Peut-être est-ce pour cela qu'il a demandé à Robert Bourgi d'aller faire le malin à la radio et dire, ce n'est pas sarkozy et moi qui aimons l'argent des africains ! c'est Chirac et Villepin. 

Mais après mes explications vous avez n'est ce pas compris.

Les références que je cite en exemple sont à voir dans l'émission d'enquête ZONE INTERDITE de M6 sur l'Affaire ELF. Enfin, si vous arrivez encore à tomber sur quelque chose du genre.

Eteh Komla Adzimahe

samedi 17 septembre 2011

Le Kpatchagate, Le linge sale qui ne se lave pas en famille

J'adore les films de Kung-Fu. Pas seulement pour la chorégraphie de combat, l'esthétique des mouvements des acteurs rompus à la boxe chinoise, mais aussi pour la sagesse bouddhiste qui y est dispensée. Dans les 36 chambres de Shaolin j'ai par exemple retenu une phrase toute bête au départ mais qui a tout son sens à l'arrivée : "Nous pouvons tous voir le bien et le mal, et choisir le bien". 

Dans le kpatchagate, c'est d'ailleurs ce que tout le monde a souhaité! tout le monde, tous les togolais qui ont été un tant soi peu, touché par l'évènement du déchirement des deux frères de la famille présidentielle. Le sentiment général voulait que le bien soit choisit, ou que le droit dans le cas d'espèce, soit dit! Mais qu'en est-il réellement? Cette vieille histoire de rapport de forces entre humains, où comme dans toute bonne jungle humaine, le plus fort mange le plus faible pour assouvir ses intérêts ou pour préserver dans le cas présent SA SECURITE? on n'est jamais sûr de rien. 

Mais revenons sur ce mot que je viens d'écrire en lettres capitales! 

La SECURITE. Un ami, Ex-Officier de l'armée, rompu donc à la chose sécuritaire et aussi à la culture de sa région natale du Togo a expliqué comment on se pardonnait suite à une dispute entre deux personnes : Le fautif demandait pardon  à l'offensé. Et on faisait des libations pour calmer les esprits qui ont été troublés dans leurs quiétudes par cette dispute. Cette sagesse est noble et il faut la respecter car elle est garante de paix. Hélas mon ami n'a pas expliqué que quand une personne ne se sent pas en sécurité, aussi humaine soit-elle, elle se laisse aller à des actions radicales contre ceux qui portent atteinte à cette sécurité là. Qui plus est, quand on est PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. J'invoque un peu cette fameuse théorie de Jean Paul SARTRE sur l'homme en situation, et me demande ce que d'autres auraient fait à la place de FAURE GNASSINGBE, qui aurait vu une brèche s'ouvrir dans sa sécurité. Cette sécurité là qui est garante de son intégrité physique et morale.

Peut-être que sans s'en rendre compte, on a passé sous silence cette sagesse kabyè sur le pardon qui aurait sauvé la fraternité des deux frères kabyè de la famille présidentielle?

A la rigueur, l'histoire du Kpatchagate a été perçue comme un acharnement contre la personne de Kpatcha elle-même, comme si on avait forcément cherché à le priver de sa liberté et de ses droits pour rien. Et c'est bien là que le bât blesse. Il est difficile de concevoir que tout l'appareil judiciaire ajouté aux renseignements généraux se soient mis en branle pour priver un homme, qui plus est, le frère du Président, de ses droits et de ses libertés pour rien, ou juste sur un simple coup de tête.

Pour ceux qui viendront se plaindre que le droit des accusés n'a pas été respecté, ils n'auront qu'à se rendre à l'évidence. Kpatcha Gnassingbé était parti pour servir d'exemple aux autres qui voudraient essayer un tant soi peu de présenter Faure Gnassingbé à Dieu en personne. On leur affiche un peu l'image du "Si on arrive à condamner le frère du Président, qu'est ce qui vous arrivera à vous qui voulez essayer"


Sinon, reformer la justice togolaise, ou la rendre indépendante, est un autre parcours de combattant. Ici comme sous beaucoup d'autres cieux, selon que vous soyez puissants ou misérables, les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs. La seule question qui reste, c'est jusqu'à quel point l'organisation du complot, si jamais complot il y avait, a été ficelée. La réponse qu'on a, c'est peut-être qu'il ne fallait même pas comploter.



La "RECONCILIATION" est devenu le maître-mot du pouvoir "Faure"; peut-être que celui qui nous demande de nous réconcilier entre togolais, ira d'ici-là se réconcilier avec son frère. C'est peut-être comme l'a dit cette sagesse du temple shaolin, le bien qu'il faut choisir de faire.


E. Eteh Komla (Eekay) Adzimahe
18 . 09 . 11