mardi 22 janvier 2013

BLOG-DELIRE BLIND TEST ZERO

Mardi 22 Janvier, 18 h 50.
 
Je sors du boulot, un air frais souffle sur la ville. Température inhabituelle pour une brise de saison sèche. Des relents de pluie me titillent les narines. La sensation est agréable.
 
Une Moto... un taxi-moto. Seul engin capable de me ramener vite fait bien fait à la maison.
 
La course commence. Elle coutera 500 F. Tremblons, poches de François, l'argent va sortir.
 
 
Nous sommes à environ 60 km/h sur les pavés parkinsoniens de Djidjolé; je remarque sur la garde-roue avant un drapelet aux couleurs du Togo qui flotte au vent.
 
Pffffff... Quel rêveur ce taxi-moto. Comment a t-il pu penser qu'une équipe mal entrainée, mal préparée, mal financée, irait battre une équipe pour qui on aurait remis les mêmes participes passés précédés du mot "bien".
 
Tremblons, Eperviers, vous êtes mal barrés. Dans cette période post-maya, il faut se rendre à l'évidence. Les victoires hasardeuses n'existent pas. La victoire au cours d'un match de football est du côté d'une équipe qui s'est donnée les moyens suffisants pour gagner!!! Quand le score s'affiche, on est du côté que l'on mérite!
 
L'espoir naïf du Togolais qui n'a plus de saint auquel se vouer, à part les seins de sa compagne,( peut-être), a permis de croire que l'équipe qui a transporté dans ses sacs de sport PUMA (STOP LA PUB!!!) les problèmes de primes, les problèmes de détournements de fond, les problèmes d'impréparation...
 
Entre Président de Fédé flashé à grande vitesse sur la voie du détournement, et un capitaine de sélection claquant la porte dans les deux sens, la fracassant même et revenant sur fond de rencontre présidentielle. Le berger-président a ramené la brebis footballeuse égarée. Adebayor a depuis bien longtemps franchi les limites du retournement de veste; à l'heure où nous sommes, il doit en être au strip-tease.
 
Si demain, on se réveillait avec un ou deux stades de foot brûlés au Togo, personne ne se plaindrait vraiment. Notre temple du foot a vu ses piliers tomber l'un après l'autre Un incendie de plus ou de moins, n'aurait contribué qu'à raser le reste pour tout recommencer avec un REGARD NEUF!!! Tremblez Stade, le feu va tomber sur vous!!!
 
Le froid qui baigne les rues de Lomé conforte la torpeur qui s'est installée au sein d'une population déçue par cette défaite sur le fil du rasoir. Les regards sont vides, les bars aussi, la bière fut mise en fût. Elle y restera le temps qu'il faudra! sauf victoire hasardeuse le samedi prochain. Tremblez supporters et mettez vous au vin! L'alcool n'est pas la solution! mais au moins il permet d'oublier le problème.
 
Tremblez Eperviers, vous allez rencontrer les équipe que la Côte d'Ivoire n'arrive jamais à battre. Et comme vous n'arrivez pas à battre la côte d'Ivoire...
 
Quelle soirée!!! Après avoir tant cherché celle qui me déstresserait des charges psychologoqies accumulées durant cette longue journée... une longue journée à arpenter les longs couloirs de l'immeuble où je vais chercher ma pitance échangée contre la liste des trucs et astuces débloquant les PC des secrétaires, des cadres, des patrons etc.
 
Qui cherche trouve? j'ai trouvé Denise. Plutôt bien bâtie, la forme génereuse, la proue répondant à mes besoins exprimés. Elle faisait preuve de docilité, et participait à l'effort de décharge anti-stress que nous devions fournir ensemble pour mon bien-être personnel. Elle reçut  à la fin de nos travaux, les espèces sonnantes et trébuchantes pour le service rendu, et me laissa son numéro de téléphone.
 
Elle avait touché mon iphone, un peu surprise par la tactilité d'un appareil qu'elle découvrait. Explorant l'écran tactile tel Christophe Colomb caressant la première amérindienne qu'il viola. Je lui expliquai que cet appareil réagissait comme s'il avait les nerfs à fleur de peau. Elle sourit; sourit en connaissance de cause.
 
Tremblons Mais Osons? Trysha La? Je me sens violé de raviolis. L'objet du désir... pardon du délire, c'est de faire des vilains jeu de mots :  Tremblons maisons, Tremblons relations, conditions, poissons, soyons, essayons, reprenons?
 
non, je reprends rien, Délire au summum :  Ce soir, Denise m'a touché... Plus tard, Elle qui n'est pas Denise m'a écouté et Dieu me guérit. Bonsoir...
 

 

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