mardi 24 mai 2011

I SEDUCED ... AND SHE SAID “OUI OUI”


WenceAdzimahé – 24.05.11

C’est le titre à la une du quotidien new-yorkais New York Post paru le lendemain de l’arrestation du Dominique, celui à qui les américains auraient pu demander pour faire simple : «Alors Dominique, tu niques ? » pour savoir si oui ou non il était coupable.

I SEDUCED HER ... AND SHE SAID “OUI OUI” est une phrase bien évidemment prêtée au pauvre DSK puisqu’il n’a jamais prononcé ces paroles devant les enquêteurs qui l’ont arrêté ; une pure invention de la presse new-yorkaise pour faire sa part du « tirer à boulets rouges » dont le french Director fait les frais.

Mais alors dans cette histoire de queue bien pendante du Dominique, comme celle de tous les hommes que les femmes auront si bien mené à leur perdition ou à leur reddition, il y a toujours des excuses biologiques ; Un « Chassez le naturel, il revient au galop » qui refroidit un peu les ardeurs des soi-disant défenseurs des femmes.   On se rappellera (cours de biologie 3ème, lareproduction sexuée chez les humains) que le pénis est un corps caverneux et spongieux ; et que tout le sang du cerveau y descend après que les yeux aient reçu des signaux un peu trop suggestifs. Et pour que le gros mandrin puisse s’incliner comme un drapeau en berne, il faut qu’il ait pu se vider au préalable de ce fluide énergétique patent coupant court à tout intérêt manifesté quelques instants plutôt. Dieu merci, je n’apprends rien à personne. Scrutons un peu l’histoire, les exemples sont légions ; Chez ceux qui le naturel a vite fait de revenir au galop, on a le Président Américain Bill Clinton, l’homme le plus puissant du monde qui a dormi dans un canapé (slept on the couch ! aouch !) pendant trois mois. Sa femme l’avait viré du lit conjugal présidentiel parce qu’il avait voulu construire un world trade center entre les cuisses d’une Monica Lewinsky. (Eh Djah) ! 

Même quand nous remontons les temps bibliques mémoriaux pour nous pencher sur le péché originel c'est encore une histoire de perdition de l’homme par la femme.  Car en ce jour de la grande bifurcation, le pauvre Adan s’est fait mené par le bout du nez ou par le bout de la ch..te. Eve était probablement très sexy (ah ils allaient et venaient tout nu à l’époque) et a partagé une pomme interdite qui nous a tous mis dans le pétrin. Pour une fois que les femmes aient eu le sens du partage des biens, les hommes ont été desservis.

Ah les femmes ! , me dirait Isaïe Biton Koulibaly. Ce brillant auteur ivoirien a cité dans le livre Ah les femmes !Ovide, poète latin, auteur lui-même de l’Art d’Aimer  en ces termes: « Ne vous jouez que si vous êtes sages, que des femmes. Vous le pouvez impunément... Trompez celles qui vous trompent. Dans la plupart des cas, c’est une race sans scrupules. Elles ont tendu des pièges, qu’elles y tombent ».

Il paraît que Gnassingbé Eyadema, outre sa grande sagesse de feu à éteindre dans le voisinage, ou de la personne qui de par son rapprochement des W.C. est le seul véritable à pouvoir sentir l’odeur ; avait expliqué que la femme était elle-même une créature compliquée déjà avec l’orthographe du mot pour la désigner. Ecrire FEMME et dire FAME ! C’était visiblement trop pour l’ancien Président.

Mais encore la femme de chambre originaire de Guinée (Non Native Black American) a-t-elle été précédée par la réputation des mamelles du FoutaDjallon (Massif Montagneux dont l’élévation donne l’impression d’une paire de seins, région dont est originaire la présumée victime). Car c’est quand même une curieuse histoire ; il faudrait nous laisser un jour voir une image de cette femme pour comprendre le degré de sex-appeal qui a pu influencer aussi violemment le patron du FMI sortant de sa douche. Etait-elle bien roulée ? (les négresses (pardon pour l’expression) sont connues à cet âge de la quarantaine pour avoir des avantages fessiers importants). Avait-elle en se baissant pour nettoyer le carrelage, la moquette ou quoi que ce soit, tendu vers l’arrière son « somethingexciting » ? Une position qui aurait poussé un archimandrite à la damnation ; un prêtre à renier son voeu ; un mort à bander !voire même une position qui aurait déclenché une émeute à un congrès d’aveugles !

Si la photo suivante est bien celle de la femme la plus recherchée du monde, alors le "The Last Seduction" de DSK est un tantinet, excusable.
Qu’importe, notre Dominique a la réputation du french playboy qui aime planter sa queue dans tout ce qui bouge. Une secrétaire au FMI, une réceptionniste de l’hôtel-lieu du crime, l’étrange femme filmée par les caméras de sécurité quittant la chambre de DSK à 3heures du mat ! avant que la femme de chambre ne vienne elle aussi tâter de l’objet de Monsieur le Directeur ! toutes ces femmes, toute vulnérabilité affichée, se sont prévalues d’avoir subi au moins une fois les harcèlements verbalement sexuels, ou d’avoir subi des assauts sexuels directs de la part de l’homme qui a visité la guinée à sa manière.

Au demeurant, nous hommes aimons aller chercher (comme l’a dit Paul Céline) le secret du monde entre les jambes des femmes. Et elles nous le font découvrir parfois à un prix très coûteux. Certaines y mettent la valeur même de la vie. Que d’Indiana Jones et de James Bond n’ont été trahis par des femmes qui disent les avoir aimées : « Oh James ! » disent ces belles voix du cinéma quand arrive ces moments inoubliables où le héros découvre qu’il est le dernier à savoir qu’il a été trahi.

Le piège humain que les femmes sont de par leurs physiques (l’homme étant le brouillon de Dieu ; et la femme, la copie parfaite), est d’une dangerosité très recevable. La culture du monde occidental est peu indulgente sur cet adultère grand public des gens célèbres ;  Et ces pièges féminins  dans lesquels ces hommes politiques tombent, qu’ils aient été enclenchés par des adversaires ou non, les met définitivement hors de course. C’est peut-être en ce seul moment qu’ils pourront regretter de ne pas être né noir et africain. Ils pourraient se taper des jumelles comme Mobutu, être polygames comme Jacob Zuma (il a essuyé un scandale similaire), se marier chaque année comme le roi du Lesotho, ou ne pas se marier mais avoir une fille différente dans son lit à chaque fois qu’on claque des doigts comme un Chef d’Etat que nous connaissons bien (suivez mon regard).

Mettre une femme de chambre dans son lit en Afrique, quand on a le pouvoir est un sport roi ! Et la question de consentement ne se pose même pas !


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