Un monde meilleur (Pay it forward, en anglais) c’est le titre du film que j’ai suivi hier soir. Il y avait un Kevin Spacey qui avait l’air de s’être fait tamponner la gueule avec un fer à repasser à chaud ! et une Helen Hunt à tomber avec tant de beauté. Et puis il y avait Haley Joel Osment, très très bon acteur pour son âge. (on le retrouve, soit dit-en passant dans Le Sixième Sens, aux côtés de Bruce Willis). Il était à l’époque de ce tournage très jeune. Une douzaine d’années tout au plus.
Un monde meilleur est une histoire ô combien simpliste. Une histoire de « passer le relais ». Le concept tout bête, inventé par un enfant de 12 ans demandait à toute personne de faire quelque chose de bien, une bonne action pour trois autres personnes. Mathématiquement, si une personne passe le relais à trois autres, et que ces trois autres passent chacune le relais à trois autres, on a neuf personnes qui ont bénéficié de quelque chose de bien, et qui vont faire quelque chose de bien pour vingt-sept autres personnes, etc. c’est au point de vue mathématique, une suite arithmétique si vous voulez de 1+3+3²+33…+3n
Selon Trevor McKinley, (c’est le nom de l’enfant joué par Joel Osment) : « C’est dur, on peut pas prévoir, il faut beaucoup observer les gens, presque les espionner pour les protéger, parce qu’ils ne savent pas toujours ce qu’il leur faut ».
« Ils ne savent pas toujours ce qu’il leur faut ». Cette phrase à elle seule, étendue à l’échelle d’un pays prend une allure étrange et me pousse à m’interroger sur le peuple et son leader ; sur le roi et ses sujets ; sur le dirigeant et se population. Elle me rappelle une tout autre phrase qui lui fait la parallèle: « un leader dirige le peuple, le peuple ne dirige pas le leader ».
Zoomons un peu notre réflexion sur les pays arabes dont on a vanté le printemps sur les chaînes étrangères : Un peuple Tunisien, Egyptien, décide de mettre son dirigeant à la porte parce qu’il a faim pendant que ce dernier se remplit les poches ? Cela tient la route. Un peuple, libyen en occurrence, décide d’éjecter son dirigeant, parce qu’il n’a pas faim, que les allocations sont versées pour les sans-emplois, que le carburant est subventionné, et que le PIB flirte aisément avec celui de la France pendant que son dirigeant se remplit la poche quand même ? Ma foi, cela tient difficilement la route. C’est à l’image de la phrase de Trevor McKinley : « C’est dur, on peut pas prévoir, il faut beaucoup observer les gens, presque les espionner, parce qu’ils ne savent pas toujours ce qu’il leur faut ».
c'est comme ça que je t'aime cher Wence, Dis moi ou je peux trouver ce film, il faut que je le vois :-) Bravo champion!
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